Des appels au boycott de la Coupe du Monde 2026 (USA-Canada-Mexique) se multiplient après le « scandale Trump-FIFA »

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Vers un questionnement accru sur l’organisation de la Coupe du Monde 2026 en Amérique du Nord

La dynamique entourant la Coupe du Monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, fait aujourd’hui l’objet d’interrogations croissantes, en raison d’événements récents impliquant le président de la FIFA, Gianni Infantino, et le président américain Donald Trump. Leur rencontre au Moyen-Orient, alors qu’une réunion statutaire importante du congrès de la FIFA se tenait au Paraguay sans la présence d’Infantino, a suscité des commentaires au sein de la communauté sportive internationale, notamment au sein de l’UEFA.

Plusieurs observateurs demandent davantage de clarté sur les motifs et les effets de cette rencontre dans le cadre de la gouvernance du football mondial, rapporte The Guardian.

Parallèlement, les conditions d’entrée sur le territoire américain pour les supporters étrangers soulèvent des préoccupations logistiques. Les délais de traitement des visas pour les ressortissants de pays non membres du programme d’exemption pourraient affecter la mobilité internationale attendue lors d’un événement de cette envergure. Les autorités locales, notamment à Houston, ont exprimé leur volonté de faciliter les démarches, tout en insistant sur le respect des exigences sécuritaires en vigueur.

Plusieurs organisations, telles que Human Rights Watch, appellent à une vigilance accrue concernant la capacité des pays hôtes à garantir un accueil inclusif, sûr et respectueux des normes internationales, notamment dans le contexte des précédentes éditions du tournoi organisées en Russie (2018) et au Qatar (2022), ou encore dans la perspective de 2034 en Arabie Saoudite.

Certains analystes notent également le caractère symbolique que pourrait revêtir ce Mondial dans le contexte politique américain, en particulier si les enjeux électoraux venaient à interférer avec sa portée médiatique. Des appels à une plus grande transparence, ainsi qu’à un examen éthique des choix opérés par la FIFA, émergent dans divers milieux académiques et sportifs.

Enfin, les comités d’organisation locaux poursuivent les préparatifs sur le plan logistique, urbain et économique, mettant en avant les bénéfices attendus en termes de rayonnement culturel, d’infrastructures et d’emplois. La réussite de l’événement dépendra, entre autres, de la capacité des parties prenantes à répondre à ces attentes dans un climat de confiance renforcée.





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