Les inspecteurs de l’AIEA quittent l’IranDernières nouvelles d’Haïti : Politique, Sécurité, Économie, Culture.

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Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le 23 juin 2025, à Vienne. ELISABETH MANDL / REUTERS Une équipe d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), avec laquelle Téhéran a cessé de coopérer, « a quitté l’Iran », vendredi 4 juillet, pour « retourner au siège » viennois de l’organisation, a fait savoir cette dernière. Le directeur général

Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le 23 juin 2025, à Vienne.

Une équipe d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), avec laquelle Téhéran a cessé de coopérer, « a quitté l’Iran », vendredi 4 juillet, pour « retourner au siège » viennois de l’organisation, a fait savoir cette dernière.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a réitéré l’« importance cruciale » de discuter avec la République islamique des modalités de la reprise, « dès que possible », des « activités indispensables de surveillance et de vérification » de l’agence.

Les autorités iraniennes ont suspendu mercredi leur coopération avec l’instance de l’ONU chargée de la sûreté nucléaire et multiplient les accusations à son encontre, depuis les bombardements israéliens et américains de leurs sites nucléaires. Cette décision a suscité la colère du gouvernement israélien ainsi que les condamnations de l’Allemagne et des Etats-Unis. L’ONU l’a, quant à elle, jugée « inquiétante ».

Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de l’arme atomique, Israël avait lancé le 13 juin une vaste offensive aérienne contre des centaines de sites nucléaires et militaires. Téhéran, qui nie vouloir devenir une puissance nucléaire mais revendique le droit d’enrichir de l’uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et des raids de drones en Israël.

Téhéran, qui a adhéré en 1970 au traité de non-prolifération nucléaire, a affirmé jeudi son attachement à ce texte, après avoir menacé de le dénoncer. La coopération est « une obligation juridique » pour un « pays signataire », a rappelé Rafael Grossi le 26 juin.

La loi iranienne sur la suspension de la coopération avec l’AIEA ne précise pas quelles mesures concrètes elle pourrait entraîner. Les inspecteurs de l’agence n’ont pas eu accès aux stocks d’uranium iraniens depuis le 10 juin.

Le Monde avec AFP

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