Bonjour, pouvez-vous faire une mise à jour sur l’aide récente de l’Europe à l’Ukraine ? On ne voit plus d’annonce de « paquets » d’aide . Merci Thierry Bonjour Thierry, Merci pour votre message. A ce sujet, je vous renvoie vers l’article de Pierre Breteau, datant du 18 juin, qui s’interroge sur la manière dont les Européens ont
Merci pour votre message. A ce sujet, je vous renvoie vers l’article de Pierre Breteau, datant du 18 juin, qui s’interroge sur la manière dont les Européens ont cherché à compenser la fin de l’aide américaine. « Les Etats-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l’Ukraine, n’ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis le début du mois de janvier », rapporte l’institut allemand Kiel, qui publie plusieurs fois par an le montant des aides promises et fournies à l’Ukraine. Donald Trump a même imposé au pays un « deal » sur l’exploitation de ses minerais, présenté comme une contrepartie de l’aide américaine.
Depuis le début de 2025, les subsides en provenance de pays européens ont, en revanche, fortement crû et sont venus compenser le retrait de Washington. En seulement trois mois, l’Europe – au sens géographique – a ainsi alloué 19,1 milliards d’euros à l’Ukraine. C’est le total trimestriel le plus élevé depuis février 2022.
Au premier rang des contributeurs se trouvent les Etats nordiques (la Norvège a débloqué 670 millions d’euros en avril 2025 ; la Suède 1,6 milliard, en mars). Le Royaume-Uni participe aussi largement à cet effort, avec 4,5 milliards d’euros débloqués entre janvier et avril 2025. La France, elle, a mobilisé 2,2 milliards d’euros depuis le début de l’année, essentiellement sous la forme d’armes antichars, de moyens de défense antiaérienne, de blindés et de munitions. Ce qui place Paris à une moyenne de 505 millions d’euros par mois, soit largement plus qu’en 2024 (101 millions), 2023 (135 millions) ou 2022 (165 millions).
Certaines nations européennes ont, au contraire, suivi la tendance inverse, comme le note l’institut Kiel : dans la foulée du retour au pouvoir de Donald Trump, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ont diminué le niveau de leur contribution par rapport aux années précédentes.
Si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire l’article dans son intégralité.
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