Symbole du patrimoine national réduit en cendres, le gouvernement appelle à l’unité face à la terreur grandissante des gangs armés.
Le cœur historique de la capitale haïtienne vient de subir une perte irréparable. L’Hôtel Oloffson, joyau architectural centenaire et haut lieu de la culture haïtienne, a été ravagé par un incendie criminel dans la soirée du samedi 5 juillet. Selon plusieurs sources concordantes, ce sinistre serait l’œuvre de membres de la coalition armée « Viv Ansanm », plongeant le pays dans la consternation et l’indignation.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi, le gouvernement haïtien a vivement condamné cet acte barbare, qu’il qualifie de « crime contre la nation ». Il y voit non seulement une attaque contre un bâtiment, mais contre l’âme même du pays. « Les bandits armés ne se contentent plus de brûler des maisons : ils s’en prennent désormais à notre culture, à notre identité, à ce qui fait de nous un peuple », déclare le communiqué.
Ce drame marque un tournant inquiétant dans l’escalade de la violence. L’Hôtel Oloffson, célèbre pour son architecture de style gingerbread et sa riche histoire, était bien plus qu’un simple édifice : il incarnait une mémoire vivante, un lieu de rencontre entre artistes, écrivains, intellectuels et voyageurs du monde entier. Sa destruction symbolise l’effondrement progressif des repères culturels et historiques du pays.
Face à cette attaque, l’État haïtien appelle à une mobilisation générale. « L’heure n’est plus à l’indifférence ni aux divisions : l’heure est à l’unité nationale », martèle le gouvernement. Il promet de mobiliser toutes les ressources disponibles pour identifier, traquer et éradiquer les groupes armés responsables de ces actes terroristes.
Dans une déclaration aux accents de défi, les autorités affirment : « Aux fauteurs de chaos, nous disons ceci : vous ne détruirez pas Haïti. Vous avez allumé un feu qui réveillera la conscience d’un peuple debout. »
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