Pour la troisième fois depuis 1984, les États-Unis se retirent de l’UNESCO, une décision annoncée par l’administration Trump, qui invoque à nouveau des désaccords politiques, notamment sur la question israélo-palestinienne.
La directrice générale de l’agence, Audrey Azoulay, déplore une décision « contraire aux principes du multilatéralisme », tout en affirmant que l’organisation « s’y était préparée ».
Moins dépendante financièrement de Washington (8 % du budget contre 22 % autrefois), l’UNESCO a su se redéployer avec succès ces dernières années : initiatives en Ukraine, Irak et Yémen, encadrement mondial de l’IA, protection de la biodiversité, et lutte contre l’antisémitisme.
Tout en regrettant ce départ, Mme Azoulay laisse la porte ouverte à un retour : « L’UNESCO accueillera toujours les États-Unis. » En attendant, l’agence continue de coopérer activement avec ses partenaires américains du monde académique, culturel et associatif.