Le president Donald Trump a pris la décision de constituer ce que la maison blanche appelle « une liste majeure », (“Major’s List” en anglais) pour désigner les pays comme étant des pays de transit ou de production majeurs de drogues illicites.
La liste comprend : Afghanistan, Bahamas, Belize, Bolivie, Birmanie, République populaire de Chine (RPC), Colombie, Costa Rica, République dominicaine, Équateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Inde, Jamaïque, Laos, Mexique, Nicaragua, Pakistan, Panama, Pérou et Venezuela.
Selon la maison blanche, le 15 septembre, le président Trump a remis au Congrès la « liste des principaux pays », désignant les pays responsables de l’approvisionnement et du transport de drogues illicites vers les États-Unis. Le département d’État a annoncé la décision présidentielle concernant ces 23 pays, cinq d’entre eux (l’Afghanistan, la Bolivie, la Birmanie, la Colombie et le Venezuela) étant répertoriés comme ayant « manifestement échoué à faire des efforts substantiels », les appelant à améliorer leurs efforts de lutte contre le trafic de stupéfiants. En fabriquant et en faisant le trafic de drogues illicites et de précurseurs chimiques, ces pays menacent la sécurité des États-Unis et de leurs citoyens.
Dans un communiqué du département d’Etat américain publié le 16 septembre, l’administration Trump a expliqué que la présence d’un pays sur la liste ci-dessus ne reflète pas nécessairement les efforts de lutte contre la drogue déployés par son gouvernement ni son niveau de coopération avec les États-Unis. Mais la raison pour laquelle les pays sont inscrits sur la liste est la combinaison de facteurs géographiques, commerciaux et économiques qui permettent le transit ou la production de drogues ou de précurseurs chimiques, même si un gouvernement s’est engagé dans une lutte énergique et diligente contre les stupéfiants et dans l’application de la loi.
Rien de spécifique n’a ete dit sur Haiti contrairement aux pays comme la Colombie, le Venezuela, la Bolivie et l’Afghanistan. Le communiqué présice par ailleurs que les États-Unis consacreront toutes les ressources nécessaires pour punir les criminels qui facilitent la production, « le transport et la contrebande de drogues illicites à travers nos frontières, j’appellerai également les pays d’origine et de transit de ces drogues à remplir leurs obligations et à mettre fin à ces approvisionnements, sous peine de subir de graves conséquences ».
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