À l’ONU, Trump critique ouvertement l’organisation, s’en prend à la Chine et aux occidentaux concernant l’immigration

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À l’ONU, Trump critique ouvertement l’organisation, s’en prend à la Chine et aux occidentaux concernant l’immigration

Le président américain Donald Trump, lors de son discours à la tribune des Nations unies à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale, a prononcé une allocution virulente contre le mondialisme, les guerres sans fin, l’immigration, l’inaction des Nations unies, les politiques climatiques globales et aussi contre les velléités de reconnaissance d’un État palestinien. Se posant en défenseur de la souveraineté nationale, le président Trump a livré une vision tranchée du monde et de son « America First ».

Donald Trump a accusé les Nations unies de ne pas remplir leur mission. Selon lui, l’organisation ne fait que « rédiger des lettres aux termes très forts », sans jamais donner suite. Il a ironisé sur cette tendance à l’inaction en déclarant que les « paroles en l’air ne résolvent pas les guerres ». Il a également estimé que l’ONU avait échoué dans tous les conflits où lui-même avait dû intervenir : en sept mois, il aurait mis fin à sept guerres dites « sans fin », sans que les Nations unies n’aient même tenté d’y jouer un rôle.

Il est allé jusqu’à affirmer que l’ONU finançait indirectement une attaque contre les pays occidentaux, en encourageant et soutenant des politiques migratoires qui nuisent à la souveraineté des États. Selon lui, l’organisation, censée empêcher les invasions, en serait désormais complice.

Dans son allocution, Trump a réaffirmé sa ligne dure en matière d’immigration. Il a annoncé que les États-Unis avaient réussi, durant quatre mois consécutifs, à empêcher toute entrée illégale sur leur territoire. Son message, a-t-il dit, est clair : toute personne entrant illégalement serait emprisonnée ou renvoyée dans son pays d’origine.

Pour lui, chaque nation doit pouvoir contrôler ses frontières, condition nécessaire pour préserver son identité. Il a critiqué les systèmes d’asile qu’il considère comme abusifs, affirmant que lorsqu’un pays voit ses prisons remplies de « soi-disant demandeurs d’asile » qui commettent des crimes, il est temps de mettre fin à l’expérience des frontières ouvertes.

Trump a également dénoncé ce qu’il appelle « le programme migratoire mondialiste », qu’il accuse de favoriser le trafic d’enfants et de mettre en danger les sociétés occidentales. À ses yeux, tout système facilitant une telle situation est « intrinsèquement mauvais ».

Le président américain a vivement critiqué les tentatives de certains États membres, dont la France par la voix d’Emmanuel Macron, de reconnaître unilatéralement un État palestinien. Selon lui, cela ne ferait qu’encourager le conflit. Il a appelé la communauté internationale à ne pas céder au chantage du Hamas et à exiger la libération immédiate des otages.

Il a également averti que les États-Unis n’autoriseraient jamais un « sponsor mondial du terrorisme » à posséder l’arme la plus dangereuse, faisant allusion à l’Iran sans le nommer. Sur le plan de la sécurité mondiale, Trump a lancé un appel à l’interdiction totale du développement d’armes biologiques, qu’il considère comme l’une des plus grandes menaces actuelles. Il a aussi adressé un message direct aux trafiquants de drogues et aux terroristes : les États-Unis, a-t-il dit, « vous feront disparaître ».

Trump s’en est pris avec virulence à l’idéologie de l’« énergie verte », qualifiée d’arnaque. Il a prévenu que les pays qui poursuivraient cette voie échoueraient inévitablement. Selon lui, exiger des nations industrialisées qu’elles s’imposent des sacrifices majeurs au nom du climat est une absurdité qui mène à la ruine.

Il a également pointé du doigt la Russie, la Chine et l’Inde, accusant Pékin et New Delhi de financer la guerre en cours en continuant d’acheter du pétrole russe. « La Chine et l’Inde sont les principaux bailleurs de fonds de la guerre en cours, car elles continuent d’acheter du pétrole russe. Mais, de manière inexcusable, même les pays de l’OTAN n’ont pas réduit leurs achats d’énergie russe », a-t-il dénoncé.

Donald Trump a ensuite dressé un portrait optimiste de l’Amérique, la qualifiant de pays doté de « l’économie la plus forte, des frontières les plus solides, de l’armée la plus puissante » et vivant selon lui son « âge d’or ». Il a affirmé que son objectif n’était pas de recevoir des prix ou des honneurs, mais de « sauver des vies », en mettant fin aux guerres interminables.

Enfin, il a appelé à défendre la liberté d’expression et la liberté religieuse, citant le christianisme comme étant aujourd’hui la religion « la plus persécutée » au monde.

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